Malgré tout, le METRO LEGER de Sfax avance à pas sûrs

جلسة عمل بمقر شركة المترو الخفيف بصفاقس .. لتدارس فرضيات تهيئة المحطة المتعددة الوسائط وريط منطقة تبرورة بوسط المدينة

Depuis 2011, les rumeurs sont devenues fréquentes en Tunisie en l’absence de l’application de la loi.

La dernière en date est celle qui a annoncé depuis quelques jours le départ à la retraite de M. Rachid ZAIER, Président Directeur Général de la Société du Métro Léger de Sfax.

Pourquoi diffuse-t-on une rumeur de ce genre ? Dans l’intérêt de qui ? Ce n’est certainement pas dans l’intérêt de la ville de Sfax et de ses habitants pour qui la mobilité est un calvaire quotidien, une hantise.

Tous les Sfaxiens en sont conscients : Le Métro est une urgence absolue, tant pour ceux qui possèdent des moyens de transport individuels, l’automobile, première source de pollution atmosphérique et d’émission de gaz à effet de serre dans la ville ou la moto, principale cause d’accidents mortels ou encore ceux qui courent derrière les taxis et les bus.

Le Métro de Sfax est un projet dont la réalisation qui avance à pas sûrs, sous la houlette et avec l’abnégation et le dévouement d’une équipe enthousiasmée, dirigée par M. Rachid ZAIER, est attendu par tous les Sfaxiens, ces bons citoyens qui sont prêts à tous les sacrifices pour l’intérêt général de leur ville. Cet intérêt réside incontestablement dans un METRO LEGER où leur mobilité trouvera son Salut.

Et maintenant, quand mettra-t-on fin aux rumeurs en Tunisie ?

La rumeur est comme une mouche : elle ne tue pas ; mais elle dérange.

Pour combattre ce fléau qui revêt un caractère destructeur, il n’y a qu’une solution : la dissuasion : Trente ans de prison à Rjim Maatoug !

Voltaire disait : Sois un héros ; si tu veux être plus, soit un BON CITOYEN.

Ce bon citoyen devrait s’insérer dans une sphère construite sur la RAISON, selon Auguste Detoeuf qui écrivait : “ Si nous voulons que la démocratie subsiste, si nous voulons garder l’essentiel de la liberté, si nous voulons que le sort des hommes s’améliore, souvenons-nous que c’est seulement par une organisation construite sur la raison, non sur les passions, que nous pourrons triompher des obstacles. “

Diffuser une rumeur est un crime passible de sanctions sévères, les plus sévères.

“Rien, en effet, n’est plus dangereux pour le prestige de l’Etat, comme pour celui de la loi, que de promulguer des lois dont il n’est pas capable d’assurer l’exécution“, écrivait Albert Einstein.

Mokhtar Zouari / La Revue de l’Entreprise

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